Désolée que cela t’es autant fait de mal. Ce n’était pas le but. Je ne suis pas quelqu’un de méchant, mais je ne supporte pas les personnes qui se lamentent sans bouger. Mais ça je te l’ai déjà dis aussi.

Petite parenthèse sur mon aventure réunionnaise. L’avantage d’avoir envie de partir c’est que ça a fait bouger le papa ! Depuis l’annonce d’un éventuel départ, je le sens mieux dans ces baskets. Tout bénéf pour les garçons et moi.

Pour en revenir à toi, je continue à dire que tu te lamentes trop sur ton sort. Oui tu finiras peut être ta vie seul. Et alors, c’est pas pour ça que tu dois la vivre seul ! Personnellement je pense que tu devrais reprendre le contact avec des sites de rencontres. Pas forcément pour trouver l’amour, mais au moins pour rencontrer d’autres personnes, d’autres activités.

Je ne suis pas quelqu’un de très sociable et j’ai du mal à aller vers les autres. Et pourtant, j’ai de très bons amis. Rencontres dues aux hasards de mes activités, enfin de mes essais d’activités. Rencontres sur le net aussi.

Changer de vie, ne veut pas dire s’enfoncer, se complaire dans ce qui ne va pas. Je suis passée par là, c’est pour ça que je te comprends et que je me permets de te dire tout cela.

Tu aimes la politique, fais en. Tu aimes aller en concert, sors. Même seul. C’est là-bas que tu pourras partager ce que tu aimes.

Arêtes donc aussi de te dévaloriser aussi souvent. Soit positif dans ta tête.

Côté tendresse, là je n’ai pas d’idée. Pour ma part, j’ai trouvé la solution. A toi de trouver la tienne. Mais en attendant arrange toi pour qu’elle ne t’envahisse plus. Dis toi que pour le moment, y a rien. Ca viendra plus tard et puis c’est tout. Y a un temps pour tout. Celui du moment pour toi, c’est de remonter la pente côté social et estime de toi.

C’est pour tout cela que je continue à penser que ton psy est mauvais pour toi. Il ne correspond pas aux attentes que tu en as.

Pour tes enfants, je ne pense pas t’avoir « lâchement agressé ». Ils ont besoin de toi. Fais l’effort d’être là. Même si au début ce n’est que physique. Le mental viendra au fur et à mesure. C’est ce que j’ai fait et ça marche, même tout doucement. Ce qui me fait bouger c’est cette question : Mes enfants sont ils fiers de moi ?

Pour finir, je ne suis pas là pour te donner des leçons, ni pour te guider. Je pense simplement que tu vaut mieux que se que tu veux te faire croire. Alors j’essais de te faire bouger. Mes grains de sable on toujours fait mouche.. je continue de le croire.

Réveille toi et vie. Et je me répète mais, si ta façon de vivre actuelle ne te rend pas heureux change là !

PS : ne cherche pas à me critiquer ou à essayer de m’ »analyser » ça ne me touche pas. Moi, je suis bien avec moi-même et mes opinions, même si elles ne plaisent pas..

Alors, ça fait quoi de faire un bilan sur soit et de nous en faire profiter ? Evidement, je suis agressive, mais je te l'ai déjà dit, avec toi, c'est plus fort que moi. Lorsque je te lis ou que je t'entends je me sens le besoin de te secouer. Ce n'est sans doute pas justifié, mais c'est comme ça. Et c'est pour cela que j'ai préféré te supprimer de mes contacts. Ton côté triste et solitaire me déprime.

Mon comportement avec toi est unique je te le confirme. Je te confirme aussi que je ne te juge pas et que je ne l'ai jamais fait et je n'ai pas non plus l'intention de le faire. Que tu me juges ne me dérange pas. Ca ne me touche pas, rassures toi. Sache que ce que tu penses de moi est faux. J'ai fait un très gros travail sur moi même, et je le fais quasiment au quotidien. Je ne voulais pas me justifier, mais puisque j'ai un peu plus de place ici, j'en profite ! Bref, je me connais, mes défauts comme mes qualités. J'assume totalement les deux. Mais tu ne me connais pas assez pour pouvoir être sur de mes dire.

A toi, je ne me suis pas dévoilée. Pourquoi ? Tout simplement parce que tu ne sais pas m'écouter. Tu n'as jamais su le faire et c'est la raison pour laquelle j'ai coupé le contact avec toi la première fois. Je t'ai parlé, le coeur plus qu'ouvert et tu ne t'en ai pas souvenu, et pire, tu t'ai endormi devant ton ordi. Tu penses bien qu'après cela je n'avais vraiment plus goût à te parler de moi !

Mes conseils, que tu ne veux plus lire maintenant, je te les ai offert sans arrière pensée ni demande de retour. Je ne t'ai jamais demandé de les suivre. Et ça ne me froisse absolument pas que tu n'apprécies pas mes mots. Pendant longtemps tu les écoutais pourtant et tu les as même aimé un moment.

Bref, je t'ai laissé ce mot pour te faire réagir sur toi. Et ta réponse me fait bien sourire. Tu te justifies, alors que tu n'en as pas besoin. Chacun vie comme il l'entend. Moi, mon rôle, dans ton histoire, dans celles de toutes les personnes qui ont souhaité m'écouter c'est de poser ce petit grain de sable qui fait dérailler un peu les idées. C'est plus fort que moi, c'est mon côté franche et pas diplomate. Je ne suis pas parfaite, loin de là et heureusement d'ailleurs ! Mais ces petits grains que j'ai éparpillés autour de moi, ils ont fait leur chemin et plusieurs de ces personnes m'ont conseillé de ne jamais m'arrêter à jeter ces grains de sable, parce qu'ils sont bénéfiques, même s'ils font mal parfois. La seule chose que je demande en retour, et encore quand c'est possible pour elles, c'est qu'elles fassent de même avec moi : franche.
Associable pendant 25 ans (oui à cause de quelqu’un d’autre que moi, on ne se fait pas tout seul) au moins j'ai appris beaucoup avec et grâce aux autres. A ceux qui ne me connaissait pas mais qui un jour ont pris la peine de me dire droit dans les yeux (avec sûrement plus diplomatie que moi je ne l'aurais sans doute fait !) Kays là ça va pas, faut changer ça. Et donc, j'ai évoluer et maintenant je me permets de faire pareil avec les autres pour que chacun évolue, s'il le désire évidement..

Pour parler de ton rapport avec ta mère, ça aussi je t'en avais parlé. Mais tu vois, tu n'as pas su ou voulu bien m'entendre. Mais je te le redis quand même. Nos mères et nos rapports avec elles sont bien différents. Je t'ai un jour proposé de réfléchir à une coupure totale avec la tienne. Après réflexion tu m'as expliqué que tu ne pouvais pas le faire. Les mêmes arguments voire un peu plus que ceux que tu viens de me redonner. Je t'ai écouté, approuvé. Tu as fait ton choix et je pensais, je pense encore que tu as fait le bon choix.
Le fait de couper les ponts avec la mienne est totalement différent. Je l’ai fait pour moi, mais également pour les gens qui m’entourent. Pour te dire à quel point ce moment de ma vie fut fort je vais te re raconter ce qui c’est passé au moment de la coupure : J’étais en grosse dépression depuis 2 mois et donc sous anti-dépresseur. Un mercredi matin, j’ai eu ma mère au téléphone. Ce même mercredi, mais l’après midi, je suis tombée malade. Le jeudi (le lendemain), après quelques réflexions intérieure, j’ai demandé au psy : Je serais toujours malade après un contact avec ma mère ? La réponse du psy : oui, évidement, avec votre passé c’est bien normal. Et bien, voilà, j’étais guéri. Plus besoin de pilule ni même de psy (il était d’accord avec moi).
Penses en ce que tu veux, mais je ne souhaite à personne d’être obligé d’en arriver là pour pouvoir vivre tout simplement.

Et pour finir, dernièrement j’ai rencontré les maîtresses de mes enfants. Et bien malgré des parents séparés, malgré leur mère caractérielle avec qui ils vivent, je t’informe que nos enfants n’ont eu absolument aucune critique désagréable de leurs maîtresses, bien au contraire. Idem pour les animateurs du centre de loisirs, ainsi que des gens qui nous croisent dans les rues ou les magasins ou même de nos amis (si si j’en ai !).

Mais vie n’est pas parfaite, c’est normal, je la commence tout juste, mais au moins maintenant, je peux dire que c’est moi et uniquement moi qui la dirige et j’en suis fière. Ce qui ne sembles pas être ton cas, parce que je pense que tu ne t’en donnes pas tous les moyens.

Voilà, je n’ai rien contre toi, je pense seulement que tu devrais continuer à changer ta vie pour toi et surtout pour tes enfants. Je me suis permise de te parler d’eux parce que comme je te l’avais déjà dis, ils ont besoin de toi pour être eux. Et un papa bien dans sa tête c’est important. Même si tout n’es pas au top pour toi, profite du peu de temps que tu vis avec tes enfants, laisse donc tes soucis de côté quand ils sont là ou fait leur un peu partager ce que tu ressent. Tu l’as fait une fois (au moins), je me souviens que ta grande t’avais remercié de ce geste..
La famille c’est important, si tu veux la garder, je pense qu’il va te falloir l’affronter de face même si ça doit blesser pendant un temps. Le tout, c’est de savoir revenir vers eux ensuite..

Et voilà une idée supplémentaire de Kays, à prendre ou à laisser.. comme d’hab.

http://unalsacienabordeaux.oldiblog.com/?page=livredor&affmessages=oui#m1

A toi qui me rends visite par hasard, ce lien pour que tu puisses comprendre un peu l'histoire.